Scènes de la lutte politique dans des toilettes publiques

La sociologie a ce défaut qu'elle finit rapidement par contaminer tous les aspects de votre vie, au point qu'il peut être difficile d'arrêter de regarder le monde sous cet angle. Même lorsque l'on se rend dans un lieu normalement dédié à la satisfaction de bien naturels besoins. Certains y voient des signes divers d'inégalités ou de sexisme. Pour ma part, dans la continuité de ce que j'ai pu écrire récemment, j'ai vu dans des toilettes récemment visité un espace d'expression politique.
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De la pédagogie en politique

Le désormais fameux sondage Harris, à défaut d'avoir quelque pertinence, a au moins joué son rôle : celui de lancer la campagne électorale de 2012 (ou au moins de l'avoir officialisé, car elle a plus probablement démarré le 7 mai 2007) et d'en fixer la narration. La question du Front National est malheureusement destinée à faire de la question de l'immigration une des thématiques centrales du débat politique des prochains moins. Encore... Mais les commentateurs commencent à traduire cela sous la forme d'une "inquiétude des Français" face à la mondialisation. On peut souligner que, par rapport à celle-ci, la classe politique française fonctionne généralement selon un deux poids, deux mesures : d'un côté, la "pédagogie", de l'autre, la "réponse aux inquiétudes des Français".
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Sexe, marchés et jeux vidéo

Sur le blog Sociological Images, un post s'intéresse à l'inflation poitrinaire de certaines héroïnes de jeux vidéo (pour voir l'image, cliquez sur "lire la suite", bande de pervers). On pourrait en conclure à un sexisme très fort dans les jeux vidéo. Mais alors comment expliquer que ce même univers ait pu fournir quelques exemples d'héroïnes féminines beaucoup plus "positives" ? Pour le comprendre, il faut se pencher sur l'organisation du marché (attention : ce qui est après le saut est No Safe for Work comme disent les anglo-saxons).
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Le président de l'UNI ne sait pas lire

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas relayé les tribulations de la discipline que j'enseigne, ces bonnes vieilles sciences économiques et sociales. Le débat s'était en effet re-déplacé pour se faire entre enseignants et, à quelques occasions, entre chercheurs, ce qui me semblait plus sain, sans que je sois pour autant toujours d'accord avec la façon dont les choses se déroulait. C'est donc un nouveau post de Olivier Vial, président de l'UNI, le syndicat de droite des étudiants, qui me pousse à remettre le couvert. Parce que une fois de plus, quelqu'un dont la compétence est si basse qu'il n'est même pas fichu de lire un programme s'imagine que les sciences sociales ne devraient être qu'une validation de ses propres opinions politiques.
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