Franchement, c'est la question que je me pose lorsque j'entends ça :
Ils sont où, les Yvon Gattaz, Michel Pébereau et autres membres de l'Académie des Sciences Morales et Politiques ? Et plus généralement ceux qui ne supportent que l'on donne une image négative des marchés ou du capitalisme ?
Je ne soutiens pas le propos de Nicolas Sarkozy, qui me semble doublement excessif. Excessif d'abord parce que le marché tout-puissant est un mythe qui n'a jamais existé, le marché ayant toujours besoin de différents soutiens, politiques et sociaux, ce qui ne l'empèche pas d'être une institution efficace dans bien des cas. Excessif ensuite parce que l'appel à la "moralisation" du capitalisme est aussi beau que creux, se plantant complètement dans l'analyse. Il n'y a qu'à voir comment la suite du discours s'en prend aux parachutes dorés qui, malgré tout ce que l'on peut en penser, n'ont pas grand chose à voir avec la crise actuelle. D'une façon générale, d'ailleurs, les appels à la morale me fatiguent, d'où qu'ils viennent. Ils ont un parfum de facilité qui ne peut me satisfaire. La question ne devrait pas être celle du moral ou de l'immoral, mais de l'efficace ou de l'inefficace. Parce que c'est un système économique efficace qui donnera un logement à ceux qui l'ont perdu, pas un système "moral".
Quoiqu'il en soit, il est toujours bon de rappeller que si les français ont quelques problèmes avec les mots "capitalisme", "marché" ou plus généralement "économie", c'est certainement moins à cause de leurs enseignants qu'à cause de leurs hommes politiques et de leurs journalistes - ces derniers parlant plus souvent des discours sur l'économie que de l'économie elle-même.
Rien de neuf sous le soleil, donc.
L'autorégulation pour régler tous les problèmes, c'est fini. Le laissez-faire, c'est fini. Le marché tout-puissant qui a toujours raison, c'est fini.
Ils sont où, les Yvon Gattaz, Michel Pébereau et autres membres de l'Académie des Sciences Morales et Politiques ? Et plus généralement ceux qui ne supportent que l'on donne une image négative des marchés ou du capitalisme ?
Je ne soutiens pas le propos de Nicolas Sarkozy, qui me semble doublement excessif. Excessif d'abord parce que le marché tout-puissant est un mythe qui n'a jamais existé, le marché ayant toujours besoin de différents soutiens, politiques et sociaux, ce qui ne l'empèche pas d'être une institution efficace dans bien des cas. Excessif ensuite parce que l'appel à la "moralisation" du capitalisme est aussi beau que creux, se plantant complètement dans l'analyse. Il n'y a qu'à voir comment la suite du discours s'en prend aux parachutes dorés qui, malgré tout ce que l'on peut en penser, n'ont pas grand chose à voir avec la crise actuelle. D'une façon générale, d'ailleurs, les appels à la morale me fatiguent, d'où qu'ils viennent. Ils ont un parfum de facilité qui ne peut me satisfaire. La question ne devrait pas être celle du moral ou de l'immoral, mais de l'efficace ou de l'inefficace. Parce que c'est un système économique efficace qui donnera un logement à ceux qui l'ont perdu, pas un système "moral".
Quoiqu'il en soit, il est toujours bon de rappeller que si les français ont quelques problèmes avec les mots "capitalisme", "marché" ou plus généralement "économie", c'est certainement moins à cause de leurs enseignants qu'à cause de leurs hommes politiques et de leurs journalistes - ces derniers parlant plus souvent des discours sur l'économie que de l'économie elle-même.
Rien de neuf sous le soleil, donc.
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