Voilà, la procédure Parcoursup, c'est fini... pour les lycées. Enfin, je crois. Enfin, j'espère. Parce que, croyez-moi, ça n'a pas été de tout repos. Ni pour nous, enseignants, ni pour les élèves. Et les collègues du supérieur n'ont, eux, pas fini de s'amuser. En attendant, une question continue à parcourir le débat public autour de cette réforme de l'entrée dans le supérieur : sélection ou pas sélection ? Du point de vue des manifestants, visiblement de plus en plus nombreux et mécontents, la réforme introduit bien une sélection à l'entrée à l'université - et d'ailleurs, pour certains des défenseurs de la réforme dans le monde académique, c'est toute sa vertu. Mais selon la ministre et quelques autres, non, il n'y a pas sélection, simplement une meilleure orientation et une proposition d'accompagnement : les universités ne peuvent pas répondre "non" à un bachelier, seulement "oui si"... même si visiblement, il sera possible de rester "en attente" indéfiniment, et qu'une commission devra finalement trouver une place un peu n'importe où à ceux et celles qui resteront sur le carreau. Peut-être qu'un peu de sociologie économique peut aider à y voir plus clair sur cette question. Un peu de sociologie et, bien sûr, un paquet de jambon en tranche.
Pour les sociologues, un paquet de jambon ne peut qu'évoquer qu'une seule chose : Franck Cochoy et sa sociologie du packaging (bon, ok, il est possible que je sois le seul à y penser à chaque fois que je fais les courses... ou que je tombe sur une publicité sexiste). Lorsque vous choisissez votre paquet de jambon, nous dit le chercheur, c'est aussi lui qui vous choisit. La proposition peut sembler étonnante - et de fait elle s'inscrit dans le goût d'une certaine sociologie pour les propositions audacieuses - mais elle mérite d'être comprise, surtout quand on peut remplacer le paquet de jambon par une formation universitaire.
L'emballage du jambon n'a pas seulement vocation à protéger celui-ci des affres du temps et d'une déperdition trop rapide à l'air libre, pas plus qu'il ne se contente de rendre son transport plus aisé. Il est aussi le médiateur entre offreurs et demandeurs : support d'informations diverses, il "capture le produit (l'enveloppe, le masque, le représente) et captive donc le consommateur (le fascine et l'informe, l'attire et le retient, le détache et l'attache)". Au travers des informations et des signes qui y sont donnés, les producteurs cherchent à manipuler et à produire les choix des consommateurs : en choisissant de mettre tel ou tel aspect en avant - le prix, le poids ou le nombre, la qualité, les conditions de production, la sécurité, la forme du logo, l'offre spéciale, les qualités nutritives ou écologiques, le grand jeu concours exceptionnel du moment, que sais-je encore... - il s'agit de canaliser les opérations de hiérarchisation et de sélection que font les consommateurs. Difficile de choisir en fonction, par exemple, des conditions de production lorsque celles-ci n'apparaissent pas... ou ne sont pas mise en avant, perdue dans la silencieuse cacophonie de l'emballage. Car l'entreprise n'est pas la seule à parler : l'Etat et ses différents avatars (agences spécialisées, institutions européennes...) ou des labels indépendants viennent joindre leurs voix aux choeurs du packaging, faisant de l'emballage un lieu d'âpres luttes entre locuteurs concurrents. Le consommateur, au final, compose avec les informations qu'on lui donne :
Mais les différents consommateurs ne prêtent pas une attention égale aux différents signes et locuteurs. Certains sont plus sensibles aux différences de prix quand d'autres attachent plus d'importance à la qualité. Certains reconduisent régulièrement leurs choix en exploitant les informations nouvelles tandis que d'autres sont fidèles ne serait-ce que pour économiser le coût de la recherche de la meilleure offre :
Tout cela n'est pas ignoré des producteurs et plus particulièrement des packageurs, ces professionnels des marchés qui sont, au final, en charge de la médiation entre l'offre et la demande. De telle sorte que le packaging est un dispositif utilisé pour produire les choix des consommateurs et au final choisir ceux-ci. La segmentation des marchés et donc les frontières de ceux-ci se jouent au niveau de ces objets techniques, qui apparaissent au cœur des opérations de contrôle des populations.
Quel rapport avec Parcoursup ? Et bien, le packaging tel que le conçoit Cochoy n'a pas de raison de se limiter au seul cellophane de l'industrie agro-alimentaire. Lui-même l'applique volontiers à la politique (dans ce texte déjà cité). Jean-Michel Le Bot l'applique quant à lui au tourisme. L'emballage, dans un sens plus large, désigne l'ensemble des artefacts marchands qui visent à capter les consommateurs - et dans certains cas à les détourner : souvenons-nous de comment Abercrombie & Fitch peut refuser volontairement de faire des vêtements pour les grandes tailles afin de ne pas "dévaloriser" symboliquement sa marque...
Ce qu'introduit Parcoursup, c'est justement une modification assez nette de l'emballage des formations universitaires. Celles-ci disposaient déjà de certains dispositifs de captation, plus ou moins informels. Leurs réputations d'abord, construites dans les interactions diverses entre institutions, professionnels de l'orientation, universitaires, professeurs, étudiants, élèves, etc. Mais aussi des dispositions plus concrets tels que les journées portes-ouvertes ou les partenariats passés avec des établissements du secondaires. Mais une grande partie de ces opérations étaient orales. Avec Parcoursup, viennent les fameux "attendus" nationaux et locaux que les universités ont dû écrire et mettre à disposition des futurs bacheliers. Or, comme l'a souligné Jack Goody, le passage à l'écrit ne se limite pas à coucher une information sur le papier (d'autant qu'il s'agit moins de papier que d'écrans...) : cela en change la nature, notamment en permettant des opérations de comparaison différentes.
Ces attendus sont aux formations universitaires ce que le cellophane est au producteur de jambon : un moyen de (tenter de) manipuler les choix, de capter certains publics et d'en écarter d'autres. La façon de les rédiger, les choix effectués, les attentes mises en avant : autant de moyens d'encourager ou de décourager certains profils, en les faisant sentir à leur place ou en porte-à-faux. La possibilité de dire "non" compte peut-être moins que celle d'imposer, par le texte écrit, une épreuve potentiellement décourageante à tous. L'effet est réel, on en trouve par exemple quelque témoignages dans cet article :
Ces attendus écrits, tout comme l'obligation de produire des lettres de motivation pour tous vœux, sont sans doute la grande innovation de Parcoursup, car ils signent bel et bien, n'en déplaise à certains à commencer par la Ministre, l'arrivée d'une forme de sélection à l'université. Plus encore que l'examen des dossiers, et les réponses "oui" ou "oui si". Il ne s'agit pas seulement de mettre l'information à la disposition des futurs étudiants, de la même façon que les inscriptions sur le paquet de jambon ne sont pas seulement de l'information mise à la disposition du futur consommateur. La forme et la nature de ces informations transforment les modes de calculs et les calculs eux-mêmes. Les conseillers d'orientation et les enseignants (du secondaire comme du supérieur) fournissent un travail d'artisans : par la connaissance personnelle qu'ils ont de l'élève ou de l'étudiant, ils cherchent à l'orienter au mieux. S'y ajoute, ou s'y substitue, désormais une orientation plus industrielle : la lecture des attendus, impersonnels, et les mails automatiques de rappels à l'ordre (par exemple pour les bacheliers technologiques qui n'auraient fait que des vœux à l'université). Celle-ci fait un large usage des supports écrits, et traite les futurs bacheliers comme des simples individus statistiques caractérisées par des probabilités de réussite et d'échec... Avec des chances non-négligeables de court-circuiter la première.
Alors, certes, il s'agit d'une forme de sélection bien différente de celles déjà existantes, les concours par exemple, ou la réussite aux examens. Sans doute apparaît-elle comme plus douce, ou comme plus "raisonnable" et raisonnée, voire rationnelle. C'est sans doute ce qui fait son succès ou du moins son acceptabilité. Mais il s'agit bien de sélection, et de sélection marchande : plutôt que de contrôler les populations en les orientant franchement et directement sur un chemin ou sur un autre, on joue sur leurs capacités de choix... et l'information dont ils disposent. La gouvernementalité, pourrait-on dire. Vous êtes libre, par exemple, de vous inscrire dans cette filière... mais êtes-vous sûr de vous ? Sûr de sûr ? Certain ? Non parce que... Non, mais si vous êtes sûr... Mais bon quand même... Enfin, ce qu'en disent les statistiques... Non, mais vous pouvez, hein... Mais quand même.
Evidemment, peut-être que le lecteur se dit à ce stade que, de toutes façons, c'est de l'enseignement supérieur dont on parle, et qu'il faut bien sélectionner à un moment donné et d'une façon ou d'une autre. Et cela est parfaitement vrai. D'où l'importance de comprendre et d'analyser les modalités de sélection. Et de ne pas nier qu'elles existent. Avec cela en main, positionnez-vous comme vous le voulez.
Pour les sociologues, un paquet de jambon ne peut qu'évoquer qu'une seule chose : Franck Cochoy et sa sociologie du packaging (bon, ok, il est possible que je sois le seul à y penser à chaque fois que je fais les courses... ou que je tombe sur une publicité sexiste). Lorsque vous choisissez votre paquet de jambon, nous dit le chercheur, c'est aussi lui qui vous choisit. La proposition peut sembler étonnante - et de fait elle s'inscrit dans le goût d'une certaine sociologie pour les propositions audacieuses - mais elle mérite d'être comprise, surtout quand on peut remplacer le paquet de jambon par une formation universitaire.
L'emballage du jambon n'a pas seulement vocation à protéger celui-ci des affres du temps et d'une déperdition trop rapide à l'air libre, pas plus qu'il ne se contente de rendre son transport plus aisé. Il est aussi le médiateur entre offreurs et demandeurs : support d'informations diverses, il "capture le produit (l'enveloppe, le masque, le représente) et captive donc le consommateur (le fascine et l'informe, l'attire et le retient, le détache et l'attache)". Au travers des informations et des signes qui y sont donnés, les producteurs cherchent à manipuler et à produire les choix des consommateurs : en choisissant de mettre tel ou tel aspect en avant - le prix, le poids ou le nombre, la qualité, les conditions de production, la sécurité, la forme du logo, l'offre spéciale, les qualités nutritives ou écologiques, le grand jeu concours exceptionnel du moment, que sais-je encore... - il s'agit de canaliser les opérations de hiérarchisation et de sélection que font les consommateurs. Difficile de choisir en fonction, par exemple, des conditions de production lorsque celles-ci n'apparaissent pas... ou ne sont pas mise en avant, perdue dans la silencieuse cacophonie de l'emballage. Car l'entreprise n'est pas la seule à parler : l'Etat et ses différents avatars (agences spécialisées, institutions européennes...) ou des labels indépendants viennent joindre leurs voix aux choeurs du packaging, faisant de l'emballage un lieu d'âpres luttes entre locuteurs concurrents. Le consommateur, au final, compose avec les informations qu'on lui donne :
Certes, Fleury-Michon annonce qu’il est « sans polyphosphates conformément à la réglementation ». Mais puisque c’est réglementé, cela doit être vérifié aussi par les autres jambons. Ce n’est donc pas un critère de différenciation. En revanche, « NF » me garantit non seulement l’absence de polyphosphates - c’est aussi écrit - mais en outre un jambon riche en « protéines » provenant qui plus est de « cuisse de porc entière ». Si l’on précise cela, c’est donc qu’il doit y avoir des jambons « pauvres » en éléments nutritifs, voire des jambons « reconstitués »… Je préfère donc me méfier des paquets qui ne m’apportent pas de telles précisions. D’ailleurs, contrairement aux deux autres qui comportent un tableau indiquant nettement la teneur en protéines - dont je me moquais radicalement jusqu’à présent - le Fleury-Michon se contente d’une vague « composition » non chiffrée. Ne voulant pas faire un choix incertain, je l’élimine (citation tirée de ce document).
Mais les différents consommateurs ne prêtent pas une attention égale aux différents signes et locuteurs. Certains sont plus sensibles aux différences de prix quand d'autres attachent plus d'importance à la qualité. Certains reconduisent régulièrement leurs choix en exploitant les informations nouvelles tandis que d'autres sont fidèles ne serait-ce que pour économiser le coût de la recherche de la meilleure offre :
Face à la multiplicité des locuteurs, il y a aussi une multiplicité de destinataires. Autour de moi, les consommateurs se pressent. Une personne arrive dans le rayon, va droit vers un paquet et le glisse dans son caddie. Une autre s’arrête face aux jambons cuits supérieurs, parcourt de son doigt les étiquettes tarifaires et emporte le produit dont le prix au kilo est le plus avantageux. Un couple saisit un paquet, puis un autre, lit les inscriptions, échange quelques avis : « celui-là a l’air pas mal, c’est label rouge en plus, et pas trop cher »… Que de comportements différents ! (Ibid)
Tout cela n'est pas ignoré des producteurs et plus particulièrement des packageurs, ces professionnels des marchés qui sont, au final, en charge de la médiation entre l'offre et la demande. De telle sorte que le packaging est un dispositif utilisé pour produire les choix des consommateurs et au final choisir ceux-ci. La segmentation des marchés et donc les frontières de ceux-ci se jouent au niveau de ces objets techniques, qui apparaissent au cœur des opérations de contrôle des populations.
Quel rapport avec Parcoursup ? Et bien, le packaging tel que le conçoit Cochoy n'a pas de raison de se limiter au seul cellophane de l'industrie agro-alimentaire. Lui-même l'applique volontiers à la politique (dans ce texte déjà cité). Jean-Michel Le Bot l'applique quant à lui au tourisme. L'emballage, dans un sens plus large, désigne l'ensemble des artefacts marchands qui visent à capter les consommateurs - et dans certains cas à les détourner : souvenons-nous de comment Abercrombie & Fitch peut refuser volontairement de faire des vêtements pour les grandes tailles afin de ne pas "dévaloriser" symboliquement sa marque...
Ce qu'introduit Parcoursup, c'est justement une modification assez nette de l'emballage des formations universitaires. Celles-ci disposaient déjà de certains dispositifs de captation, plus ou moins informels. Leurs réputations d'abord, construites dans les interactions diverses entre institutions, professionnels de l'orientation, universitaires, professeurs, étudiants, élèves, etc. Mais aussi des dispositions plus concrets tels que les journées portes-ouvertes ou les partenariats passés avec des établissements du secondaires. Mais une grande partie de ces opérations étaient orales. Avec Parcoursup, viennent les fameux "attendus" nationaux et locaux que les universités ont dû écrire et mettre à disposition des futurs bacheliers. Or, comme l'a souligné Jack Goody, le passage à l'écrit ne se limite pas à coucher une information sur le papier (d'autant qu'il s'agit moins de papier que d'écrans...) : cela en change la nature, notamment en permettant des opérations de comparaison différentes.
Ces attendus sont aux formations universitaires ce que le cellophane est au producteur de jambon : un moyen de (tenter de) manipuler les choix, de capter certains publics et d'en écarter d'autres. La façon de les rédiger, les choix effectués, les attentes mises en avant : autant de moyens d'encourager ou de décourager certains profils, en les faisant sentir à leur place ou en porte-à-faux. La possibilité de dire "non" compte peut-être moins que celle d'imposer, par le texte écrit, une épreuve potentiellement décourageante à tous. L'effet est réel, on en trouve par exemple quelque témoignages dans cet article :
Andréa est en terminale scientifique, et donc directement concernée. «Oui, enfin, j’ai rempli Parcoursup au cas où, mais j’y crois pas une seconde. J’ai pas d’assez bonnes notes pour aller à la fac.» Elle a 8 de moyenne générale. Avec ses parents, ils ont décidé qu’elle ferait une école de commerce privée. «ils vont emprunter, mais au moins comme ça je pourrai faire un truc. Mais bon.» Sa copine, avec 15 de moyenne, a postulé à la fac et dans les prépas. «En fait, maintenant, faut avoir de l’argent ou sinon être très bon élève.»
A quelques mètres, un groupe de profs de Seine-et-Marne tiennent le même discours. Ils sont une quinzaine de leur lycée à être venus soutenir les gamins. «Beaucoup s’autocensurent à fond. C’était déjà le cas avec APB, mais cette année, ça va être pire !» parie Renaud, prof en sciences économiques et sociales (SES). Son collègue Nicolas : «Quand tu lis les attendus que demandent les universités, et que tu vois 30 000 dossiers de candidatures pour 800 pris, beaucoup d’élèves se découragent, renoncent en se disant que ça ne sert à rien, que ce n’est pas pour eux… J’ai un élève avec 15 de moyenne, il n’osait pas postuler à la fac. 15 de moyenne !»
Ces attendus écrits, tout comme l'obligation de produire des lettres de motivation pour tous vœux, sont sans doute la grande innovation de Parcoursup, car ils signent bel et bien, n'en déplaise à certains à commencer par la Ministre, l'arrivée d'une forme de sélection à l'université. Plus encore que l'examen des dossiers, et les réponses "oui" ou "oui si". Il ne s'agit pas seulement de mettre l'information à la disposition des futurs étudiants, de la même façon que les inscriptions sur le paquet de jambon ne sont pas seulement de l'information mise à la disposition du futur consommateur. La forme et la nature de ces informations transforment les modes de calculs et les calculs eux-mêmes. Les conseillers d'orientation et les enseignants (du secondaire comme du supérieur) fournissent un travail d'artisans : par la connaissance personnelle qu'ils ont de l'élève ou de l'étudiant, ils cherchent à l'orienter au mieux. S'y ajoute, ou s'y substitue, désormais une orientation plus industrielle : la lecture des attendus, impersonnels, et les mails automatiques de rappels à l'ordre (par exemple pour les bacheliers technologiques qui n'auraient fait que des vœux à l'université). Celle-ci fait un large usage des supports écrits, et traite les futurs bacheliers comme des simples individus statistiques caractérisées par des probabilités de réussite et d'échec... Avec des chances non-négligeables de court-circuiter la première.
Alors, certes, il s'agit d'une forme de sélection bien différente de celles déjà existantes, les concours par exemple, ou la réussite aux examens. Sans doute apparaît-elle comme plus douce, ou comme plus "raisonnable" et raisonnée, voire rationnelle. C'est sans doute ce qui fait son succès ou du moins son acceptabilité. Mais il s'agit bien de sélection, et de sélection marchande : plutôt que de contrôler les populations en les orientant franchement et directement sur un chemin ou sur un autre, on joue sur leurs capacités de choix... et l'information dont ils disposent. La gouvernementalité, pourrait-on dire. Vous êtes libre, par exemple, de vous inscrire dans cette filière... mais êtes-vous sûr de vous ? Sûr de sûr ? Certain ? Non parce que... Non, mais si vous êtes sûr... Mais bon quand même... Enfin, ce qu'en disent les statistiques... Non, mais vous pouvez, hein... Mais quand même.
Evidemment, peut-être que le lecteur se dit à ce stade que, de toutes façons, c'est de l'enseignement supérieur dont on parle, et qu'il faut bien sélectionner à un moment donné et d'une façon ou d'une autre. Et cela est parfaitement vrai. D'où l'importance de comprendre et d'analyser les modalités de sélection. Et de ne pas nier qu'elles existent. Avec cela en main, positionnez-vous comme vous le voulez.