Ils l'ont fait

Je proposais hier à mes amis de Jeunesse et entreprises d'étendre la demande de "positivité", adressée à l'enseignement de sciences économiques et sociales, aux médias, dont les informations économiques sont de nature à déprimer et à décourager notre belle jeunesse.

Et bien, il faut croire que j'ai été entendu, au moins en Roumanie :

"Un projet de loi visant à rendre obligatoire la diffusion par la radio et télévision de 50 % de nouvelles positives a été voté à l'unanimité par le sénat roumain annonce l'agence de presse roumaine Mediafax, basée à Bucarest."


Sur le site d'Arrêt sur images (avec remerciements à Marjorie Galy).



Pendant que j'y suis, allez ici encourager un bon bloggeur à continuer, il nous fait sa crise estivale.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ce sujet suscite beaucoup de ricanements.Mais il mérite peut-être mieux.
De nombreux indices montrent que les informations négatives ne sont pas traitées de la même manière que les informations positives. Au cinéma par exemple une coincidence positive est en général moins vraissemblable qu'une coincidence négative. C'est l'effet "trop beau pour être vrai". En matière de critique une personne qui aime un ouvrage en parle à deux autres, lorsqu'elle n'aime pas elle en parle à un plus grand nombre.
Dans le champ des médias on pourrait aussi s'interroger sur le rapport entre mémorisation et nature de l'information. les hommes retiennent ils mieux ou pas les informations négatives, et les cadres ou les militants etc.
Des informations négatives on peut passer aux croyances négatives. pourquoi les français sont-ils plus pessimistes sur l'avenir en général que sur le leur en particulier ?

Denis Colombi a dit…

Une seule remarque : le problème, c'est d'essayer d'imposer un traitement de l'information.

Enregistrer un commentaire

Je me réserve le droit de valider ou pas les commentaires selon mon bon plaisir. Si cela ne vous convient pas, vous êtes invités à aller voir ailleurs si j'y suis (indication : c'est peu probable).