Hop, comme c'est à la mode en ce moment, je remet en oeuvre mon "heure de lecture" pour le deuxième épisode. En attendant de savoir s'il faut commencer à se défenestrer ou non, un peu de lecture sociologique à se mettre sous la dent... C'est toujours mieux que le rapport Attali... Je vous rappelle le principe : trois liens intéressants, plus ou moins liés à la sociologie, et commentés par mes soins.
Olivier Godechot nous parle, dans la presse, des malheurs de la Société Générale. Entre les prises de position des économistes, il ne faudrait pas oublier que les sociologues ont aussi des choses à dire sur les marchés financiers, la bourses, les traders, et autres. On peut se reporter au Repères de Philippe Steiner, un modèle de clarté dans son genre. On pensera aussi à l'article clef de Wayne E. Baker "La structure sociale d'un marché financier" (traduit notamment ici et là), dans lequel celui-ci montré que la variation des prix est d'autant plus importante que le marché est grand, ce qui peut permettre de comprendre le rôle et l'activité des arbitragistes, comme le désormais célèbre Jerôme K... En attendant, moi, je vais aller lire le bouquin de Godechot, et j'en ferais une note de lecture au besoin : ça peut pas faire de mal... En tout cas, on va parler de sociologie économique dans le coin. C'est mes successeurs qui vont être contents.
Les banlieues ont-elles besoin d'un énième plan ? demande une partie de la crème sociologique en la matière, dans Libération. Question on ne peut plus intéressante. D'où qu'on se place, on trouve toujours plus ou moins la même expertise chez les sociologues en la matière : il n'y a pas un problème spécifique de la banlieue, mais une question plus globale, question sociale proprement dite pour certains, question urbaine pour d'autres (que je suis en train de lire, on en reparle bientôt). En tout cas, la question est toujours plus ou moins la même : cesser de saisir les évenements qui peuvent se dérouler en banlieue d'un point de vue strictement moral, et chercher à comprendre et à expliquer. On lira sur ce point l'excellent article de Didier Lapeyronnie dans cet ouvrage.
Sinon, la nullité des français en matière économique est une fois de plus expliquée par les manuels et l'enseignement : voir ce billet d'éconoclaste, sur lequel je réagis avec un peu de retard. Je suis toujours étonné qu'il y ait des gens suffisamment naïfs pour penser que les autres, mêmes élèves, mêmes étudiants, ingurgitent un manuel ou un cours sans se poser de question : on pourrait remplir les CDI de tous les lycées de France avec le Samuelson-Nordhaus que ça ne changerait rien. Surtout lorsqu'on s'intéresse aux manuels du supérieurs : l'enseignant peut dispenser un cours très éloigné du manuel, et une myriade d'associations, politiques ou non, sont là pour venir retraivailler le point de vue de chaque étudiant. Un peu de sociologie que diable, quand on s'intéresse à ces questions. Il n'y a pas de socialisation unique, bien au contraire.
Olivier Godechot nous parle, dans la presse, des malheurs de la Société Générale. Entre les prises de position des économistes, il ne faudrait pas oublier que les sociologues ont aussi des choses à dire sur les marchés financiers, la bourses, les traders, et autres. On peut se reporter au Repères de Philippe Steiner, un modèle de clarté dans son genre. On pensera aussi à l'article clef de Wayne E. Baker "La structure sociale d'un marché financier" (traduit notamment ici et là), dans lequel celui-ci montré que la variation des prix est d'autant plus importante que le marché est grand, ce qui peut permettre de comprendre le rôle et l'activité des arbitragistes, comme le désormais célèbre Jerôme K... En attendant, moi, je vais aller lire le bouquin de Godechot, et j'en ferais une note de lecture au besoin : ça peut pas faire de mal... En tout cas, on va parler de sociologie économique dans le coin. C'est mes successeurs qui vont être contents.
Les banlieues ont-elles besoin d'un énième plan ? demande une partie de la crème sociologique en la matière, dans Libération. Question on ne peut plus intéressante. D'où qu'on se place, on trouve toujours plus ou moins la même expertise chez les sociologues en la matière : il n'y a pas un problème spécifique de la banlieue, mais une question plus globale, question sociale proprement dite pour certains, question urbaine pour d'autres (que je suis en train de lire, on en reparle bientôt). En tout cas, la question est toujours plus ou moins la même : cesser de saisir les évenements qui peuvent se dérouler en banlieue d'un point de vue strictement moral, et chercher à comprendre et à expliquer. On lira sur ce point l'excellent article de Didier Lapeyronnie dans cet ouvrage.
Sinon, la nullité des français en matière économique est une fois de plus expliquée par les manuels et l'enseignement : voir ce billet d'éconoclaste, sur lequel je réagis avec un peu de retard. Je suis toujours étonné qu'il y ait des gens suffisamment naïfs pour penser que les autres, mêmes élèves, mêmes étudiants, ingurgitent un manuel ou un cours sans se poser de question : on pourrait remplir les CDI de tous les lycées de France avec le Samuelson-Nordhaus que ça ne changerait rien. Surtout lorsqu'on s'intéresse aux manuels du supérieurs : l'enseignant peut dispenser un cours très éloigné du manuel, et une myriade d'associations, politiques ou non, sont là pour venir retraivailler le point de vue de chaque étudiant. Un peu de sociologie que diable, quand on s'intéresse à ces questions. Il n'y a pas de socialisation unique, bien au contraire.
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