L'Association des Professeurs de Sciences Economiques et Sociales (APSES) lance un nouvel appel pour sauver une matière qui reste très menacée par la réforme à venir : comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire bien trop souvent, à l'heure où, plus que jamais, les futurs citoyens ont besoin des outils intellectuels pour comprendre le monde social, on voudrait soit marginaliser cet eneignement, soit le réduire aux "fondamentaux de l'économie", autrement dit le priver des débats et questions problématiques et plus encore de l'apport de la sociologie. Si vous pensez que les sciences sociales ont droit à une place digne de ce nom au lycée, cliquez ici et signez l'appel.
Pour en savoir plus sur les menaces qui pèsent sur les SES, vous pouvez allez lire cet article sur le site de l'Idies :
Pour en savoir plus sur les menaces qui pèsent sur les SES, vous pouvez allez lire cet article sur le site de l'Idies :
Actuellement, en classe de seconde, les SES font l’objet d’un enseignement « de détermination » de deux heures et demie par semaine, choisi par 43% des élèves. Dans le projet Chatel, les SES feraient partie des enseignements « d’exploration » à raison d’une heure et demie par semaine (ou trois sur un semestre), à choisir parmi toute une liste, y compris, semble-t-il un enseignement … « d’économie ». Ce projet, s'il devait être mis en oeuvre, aboutirait d’abord à une situation dégradée par rapport à l'existant: moins d'heures avec les élèves (sans parler des dédoublements gérés localement) et avec moins d'élèves. Ne pas offrir à tous les élèves de seconde une approche d’une discipline centrale d’une des séries de l’enseignement général, voilà qui est contradictoire avec l’objectif affiché d’une orientation plus raisonnée des élèves.
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