Publication : Au coeur des Méchas

La sociologie, c'est bien mais vous savez ce qui est encore mieux ?

Les ROBOTS GEANTS.

Alors, certes, c'est difficile d'en mettre dans des textes de sciences humaines et sociales, mais heureusement, il y a la fiction et la littérature (dont certains disent qu'elle est une SHS, je ne suis pas vraiment d'accord, mais faites-vous votre propre idée).

Et c'est sans doute pour cela que j'ai écrit Au coeur des Méchas, une novella de science-fiction que les Editions 1115 ont décidé de publier et que vous pouvez commander ici ou demander à votre libraire préféré·e s'il ou elle ne l'a pas déjà en stock.

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Pourquoi sommes-nous capitalistes (malgré nous) ? Dans la fabrique de l’homo oeconomicus

Alors, bon. Comment dire ? Je sais que le rythme de publication sur ce blog n'a pas été exactement... régulier depuis... on va dire depuis un certain temps. Mais c'est parce que j'ai été occupé ailleurs, et pas seulement à faire régner la justice dans les rues de Gotham. Non, c'est aussi parce que mon énergie a été accaparé par Metroid Dr... je veux dire par l'écriture d'un nouveau bouquin. Après Où va l'argent des pauvres, paru donc en janvier 2020 (vous savez, juste avant que tout se barre en cacahuètes), je suis très heureux de vous annoncer la parution en libraire le 12 janvier prochain de mon deuxième livre : Pourquoi sommes-nous capitalistes (malgré nous) ? (veuillez faire attention à la parenthèse, elle est importante), toujours chez Payot.

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La critique ou la mort

C'est une anecdote bien connue des cinéphiles : la première version de la fin du film La petite boutique des horreurs (Frank Oz, 1986) n'a pas été diffusé en salle. Le réalisateur voulait conserver le dénouement original de la comédie musicale : la plante carnivore Audrey II mange les deux héros, Seymour et Audrey, puis se lance à l'assaut du monde dans une longue séquence pleine d'effets spéciaux. Mais lors des projections tests, le public réagit mal, visiblement choqué par la noirceur de ce final. Bien qu'elles aient coûté la modique somme de 5 millions de dollars (sur un budget de 25 millions), ces 23 minutes de film sont abandonnées et une nouvelle fin, plus heureuse, est tournée. C'est celle que découvrira le public en salles. Il faudra attendre 2012 pour que la "mauvaise fin" soit rendue en DVD, et fasse même l'objet d'une projection où elle sera accueillie avec des applaudissements.

Cette petite histoire peut nous apprendre beaucoup de choses sur l'actualité, sur ce film que l'on dit volontiers "censuré" ou sur es statues que certains abattent alors que d'autres voudraient les maintenir en place. Mais pour y parvenir, il va falloir faire un petit détour par la sociologie de l'art.

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Où va l'argent des pauvres. Fantasmes politiques, réalités sociologiques.

Ce blog en est à sa douzième saison. Certes, le rythme est devenu un peu... mou, va-t-on dire, depuis quelques temps. Mais il y avait une bonne raison à cela : je travaillais à ce qui, pour un blog de sciences sociales, est l'équivalent d'un film pour une série. Un livre donc. Et puisque mes deux billets sur la façon dont les pauvres utilisent leur argent font partie de ceux qui ont le plus retenus votre attention à vous, chers lecteurs et lectrices, c'est précisément ce dont il sera question dans ces quelques 352 pages de sociologie qui seront disponible le 15 janvier dans toutes les bonnes crèmeries par la grâce des éditions Payot. Couverture, détails et autres éléments divers et variés ci-dessous.

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Emmanuel Macron a-t-il vaincu le déterminisme social ?

Non1, 2, 3, 4, 5, 6.

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Le mythe des inégalités face à la mort

Vous le savez sûrement, on vous l'a déjà dit et répété à n'en plus finir : les hommes vivent moins longtemps que les femmes. A 35 ans, ils peuvent espérer vivre six ans - six années complètes ! - moins que ces dames. Ce chiffre est sans cesse martelé, sans cesse rappelé, pris comme une évidence... Et si c'était faux ? Je vous invite à prendre avec moi la pilule, à passer de l'autre côté du miroir. Non, il n'y a pas d'inégalités de genre face à la mort. Il est temps d'oser le dire.

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L’engagement contre une « dépolitisation » politique du monde scientifique

Troisième édition des "invité.e.s d'Une heure de peine", manifestation a-périodique et aléatoire qui dépend surtout des gens sympas et talentueux que mon activité (elle-même a-périodique et aléatoire) m'amène à rencontrer. Après Clément Salviani et Alex Mahoudeau, c'est au tour de Tristan Dominguez et Guillaume Michez, deux passionnés de sociologie qui ont des choses à dire, qui lancent ici leur projet Sociodysée, une démarche de vulgarisation qui ne pouvait évidemment que me plaire. Voici donc leur premier texte, sur la question de l'engagement des scientifiques, une problématique qui fait l'objet de beaucoup de débat sur Twitter et ailleurs mais pas forcément beaucoup de compétences. Espérons qu'avec ce billet, les choses soient un peu plus claires. Pour ma part, j'espère avoir encore d'autres invité.e.s talentueu.se.s à l'avenir. Comme ça, quand ils et elles seront riches et célèbres (ou juste riches), ils se souviendront de moi. Sans plus attendre, je laisse donc la parole aux stars du jour :

Avant d’entamer cette article nous voulions préciser certains détails de son écriture et vous présenter la démarche de notre projet : Sociodysee. Bien qu’encore balbutiant notre intention est de proposer une vulgarisation, une clarification de la sociologie, ses théories, ses auteurs et ses objets. Pour se faire, nous vous parlerons dune thématique sociologique qui tournera autour d’un fil rouge ; un concept, un auteur ou encore une question et si le premier de notre de notre travail est un texte nous comptons faire varier les formats. Il nous semble qu’il existe des angles morts dans les formes de communication entretenues entre le grand public et les sociologues, nous faisons donc le pari de vous parler le plus simplement et le mieux possible de sociologie.
Il vous faut savoir que nous ne sommes pas sociologues, nous sommes diplômés d’un master recherche de sociologie. Cependant nous n’avons pas de doctorat, hors c'est le coût d’entrée dans le champs scientifique. Par conséquent nous ne nous considérons évidement pas comme des sociologues, nous ne produisons pas de connaissances mais nous considérons capable de les manier et en l’occurrence de les transmettre.

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