tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post8512403700621671002..comments2024-03-01T09:48:08.099+01:00Comments on Une heure de peine...: Entre les murs (1) : la violence du rireUnknownnoreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-39563088191679525112009-11-27T17:18:20.797+01:002009-11-27T17:18:20.797+01:00Merci pour cette analyse sur le film entre les mur...Merci pour cette analyse sur le film entre les murs.<br /><br />Farid.Murshttp://www.murs-commerciaux.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-77347798096989128182008-11-10T08:16:00.000+01:002008-11-10T08:16:00.000+01:00@ bidzanga : alors là, non, pas du tout ! Je détes...@ bidzanga : alors là, non, pas du tout ! Je déteste d'ailleurs cette assimilation entre la nationalité et la couleur de peau. Je me moquais simplement du fait que les français ont, de façon caricaturale, tendance à toujours avoir un avis sur tout.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-91573882327625739452008-11-10T04:02:00.000+01:002008-11-10T04:02:00.000+01:00bonjour et d'abord merci pour ce blog pas toujours...bonjour et d'abord merci pour ce blog pas toujours facile d'accés (notamment les concepts) pour moi qui n'est pas fait d'étude en sciences sociales. Je voulais juste savoir lors de votre introduction "Posons les choses de façon simple : 1) je suis prof ; 2) j'ai un blog ; 3) je suis français." entendez vous par "je suis français" le fait d'être blanc?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-5659328008819269732008-10-18T16:13:00.000+02:002008-10-18T16:13:00.000+02:00Je ne suis pas persuadé que l'approche de Bourdieu...Je ne suis pas persuadé que l'approche de Bourdieu et Passeron s'applique bien aux collégiens d'aujourd'hui. Surtout ceux qui apparaissent dans Entre les murs... Surtout pour ce qui est de la légitimité traditionnelle qui est très nettement en crise, et le film le montre très bien !<BR/><BR/>Je ne suis pas non certain qu'il s'agisse d'un enseignement au rabais. En tout cas, je ne vois pas trop cela dans le film. Et la violence symbolique, j'insiste, est constante dans le film.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-2146406071230230802008-10-18T16:03:00.000+02:002008-10-18T16:03:00.000+02:00@ DC : A propos de l'investissement très personnel...@ DC : A propos de l'investissement très personnel du personnage dans sa relation pédagogique, que vous qualifiez de légitimité charismatique, pourquoi ne pas y voir la réactivation des "vestiges charismatiques" à propos desquels Bourdieu et Passeron dans <I>La reproduction</I><BR/><BR/><I>les étudiants originaires des basses classes, qui sont les premiers à pâtir de tous les vestiges charismatiques et traditionnels et qui sont plus que les autres enclins à tout attendre et à tout exiger de l’enseignement</I><BR/><BR/>Potentiellement, j'y vois plus une manière de faire facilement un enseignement au rabais - un sous-prof pour des sous-élèves - pour réduire l'écart et donc la violence symbolique, qu'une affaire personnelle. Que cela apparaisse comme personnel est d'ailleurs un terrible aveu d'impuissance.<BR/><BR/>@ PW : à propos des rires dans le MK2, quoi d'étonnant à voir, si le quartier a l'air aussi populaire que ce que j'ai pu en voir, que les plus démunis en capital symbolique soient les moins à même de résister à la violence symbolique dont on attend qu'elle s'exerce dans ce cas précis ?<BR/><BR/>C'est peut-être un rire forcé, arraché (relisez la partie intitulée "Une contrainte par corps" dans <I>Les méditations pascaliennes</I>, c'est vraiment éclairant de ce point de vue) au corps défendant des personnes : on peut sentir confusément qu'on rit aussi de soi mais c'est plus fort que soi (on est trahi par son corps, l'automate affectif de Pascal...)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-39951847373572118872008-10-13T18:22:00.000+02:002008-10-13T18:22:00.000+02:00Cher anonyme, vous seriez déjà moins bête en vous ...Cher anonyme, vous seriez déjà moins bête en vous identifiant par un nom.<BR/><BR/>La violence symbolique consiste simplement à l'inculcation de sa propre domination : le pouvoir qu'exerce le professeur sur l'élève ne relève pas intégralement de la violence symbolique, c'est le fait que l'école transforme symboliquement des différences sociales en des inégalités de capacité qui est de la violence symbolique.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-38901162911191786122008-10-13T18:04:00.000+02:002008-10-13T18:04:00.000+02:00Je suis peut-être bête mais j'ai du mal à comprend...Je suis peut-être bête mais j'ai du mal à comprendre cette notion de "violence symbolique". Plus précisément, quand un professeur demande à un élève (ou à plusieurs élèves) de faire quelque chose :<BR/>-quand est-ce que c'est de la violence symbolique ?<BR/>- quand est-ce que ce n'est pas de la violence symbolique ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-81265525485932106632008-10-10T23:57:00.000+02:002008-10-10T23:57:00.000+02:00Beau commentaire d'un film que je n'ai pas encore ...Beau commentaire d'un film que je n'ai pas encore pu voir.<BR/>Intéressante cette idée que l'école peine à exercer la violence symbolique sur certains élèves et pallie à cette difficulté par une violence physique, l'exclusion du cours ou de l'école.<BR/><BR/>Pour ce qui est de pouvoir et domination chez le grand Max, je suis plutôt d'accord avec Denis. Il me semble que le pouvoir est la capacité à contraindre. C'est une relation qui prend la forme d'une des formes de domination quand la contrainte ne s'exerce pas par la violence mais par la reconnaissance de la légitimité de l'injonction.<BR/>En clair, Domination = Pouvoir + Légitimité.<BR/><BR/>L'embêtant quand on lit l'analyse d'un film avant d'aller le voir, c'est que maintenant j'en ai une grille de lecture ! La réception n'est plus la même quand la grille est là avant l'expérience ...Rémi Jeanninhttps://www.blogger.com/profile/01441687561327016282noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-41240103872248014662008-10-09T21:53:00.000+02:002008-10-09T21:53:00.000+02:00Merci de ce billet très juste. En plus tu mets l'a...Merci de ce billet très juste. <BR/>En plus tu mets l'accent sur un point que je n'avais pas développé dans mon billet mais qui m'avait moi aussi choqué. C'est la question des rires déplacés...<BR/>(il m'était d'ailleurs arrivé le même phénomène avec l'Esquive vu dans un cinéma des Champs Élysées...)<BR/>Quand on entend rire dans la scène du conseil de discipline alors que c'est, à mon sens, une des scènes les plus poignantes du film, on se dit que le film n'a pas les spectateurs qu'il mérite ou bien qu'il est trop ambigu...<BR/>Le problème, c'est que je ne l'ai pas vu dans une salle des beaux quartiers mais en avant première au MK2 Gambetta dans le 20eme à 200 mètres du collège Dolto...<BR/><BR/>Sinon, je signale que le site des Cahiers pédagogiques a fait un dossier rassemblant plusieurs analyses du film <BR/>http://www.cahiers-pedagogiques.com/article.php3?id_article=3897<BR/><BR/>Salutations économiques et (encore) sociales.Watrelothttps://www.blogger.com/profile/13716670098278318057noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-82599906922078767152008-10-09T20:41:00.000+02:002008-10-09T20:41:00.000+02:00Ah ben faudra le voir le film.Sur la domination et...Ah ben faudra le voir le film.<BR/><BR/>Sur la domination et le pouvoir, ben tu me met le doute. J'ai toujours vu la domination comme une forme particulière de pouvoir : le pouvoir, c'est la capacité à obliger quelqu'en soit le moyen, dans la domination la personne obéit d'elle même. Mais ce que tu dis m'a l'air viable aussi. A vérifier auprès de Max...Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-30473912028990376592008-10-09T19:28:00.000+02:002008-10-09T19:28:00.000+02:00Trés intéressant, bien que je n'ai pas encore vu l...Trés intéressant, bien que je n'ai pas encore vu le film.<BR/><BR/>Ca me fait réfléchir à la définition de la relation entre pouvoir et domination que je donne à mes Premières en option Science politique. Je ne rentre pas dans les détails de la définition de la domination au sens weberien (j'ai toujours un peu de mal avec cette histoire de "chance de trouver qq'un"). Et dans ce que tu énonces, j'ai l'impression que tu considère que le pouvoir est une composante de la domination. Or j'ai plutôt tendance à croire l'inverse. A savoir que le pouvoir est une relation sociale incluant un rapport de domination qui, pour être viable, doit être légitimée et donc acceptée par le dominé. T'en penses quoi ?<BR/><BR/>Sinon, attention à ce que cette phrase ne soit pas mal interprétée :<BR/><I>comme je le fais en classe puisque je m'y interdit d'émettre un jugement négatif sur autre chose que le travail des mes élèves.</I><BR/>On pourrait croire que tu n'as que des jugements négatifs à l'égard du travail de tes élèves :))Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/01653979042872070491noreply@blogger.com