tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post5240196626655988242..comments2024-03-01T09:48:08.099+01:00Comments on Une heure de peine...: La grève en France : faux problèmes et vraies questionsUnknownnoreply@blogger.comBlogger11125tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-44871457781736297222007-07-24T12:51:00.000+02:002007-07-24T12:51:00.000+02:00@ Laurent : je pense que les chiffres peuvent se t...@ Laurent : je pense que les chiffres peuvent se trouver sur les services statistiques des différents pays. Je n'ai pas connaissance d'une institution européenne qui concentrerait ces informations - je n'ai rien trouvé sur eurostat, et c'est bien dommage.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-26060393415208424552007-07-21T20:10:00.000+02:002007-07-21T20:10:00.000+02:00Merci pour ce billet et ce blog.En cherchant sur l...Merci pour ce billet et ce blog.<BR/><BR/>En cherchant sur le site de la DARES j'ai retrouvé le tableau des JINT (Journées Individuelles Non Travaillées) depuis 1975 ici : <A HREF="http://www.travail.gouv.fr/etudes-recherche-statistiques/statistiques/relations-professionnelles/conflits-collectifs/les-conflits-collectifs-du-travail-2300.html" REL="nofollow"> <BR/>Evolution du nombre de JINT depuis 1975 - 49 ko</A>.<BR/><BR/>(Un détail : je trouve surprenant que cette série ne soit pas normalisée par le nombre total de journée travaillées, avec l'augmentation de la population active depuis 1975, mais cela ne ferait que renforcer la direction du graphique)<BR/><BR/>Ma question : ou est-ce qu'on peut trouver des séries comparables pour d'autres pays ?<BR/><BR/>Merci par avance,<BR/><BR/>LaurentLaurent GUERBYhttps://www.blogger.com/profile/07853443595550043492noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-23814339541262489932007-07-21T17:51:00.000+02:002007-07-21T17:51:00.000+02:00@arzi77 : laissez moi d'abord répondre à la petite...@arzi77 : laissez moi d'abord répondre à la petite pique "science inhumaine"... vous citez le consensus des climatologues sur l'évolution du climat. Fort bien. Savez-vous que ces prévisions sont basés sur des projections de croissance économique, donc sur le travail d'une science humaine et sociale ? La vérité scientifique dans les sciences dites dures et les sciences sociales n'est pas différente : elle n'est valable que parce que falsifiable, au sens de Popper.<BR/><BR/>Pour le reste, je ne comprend pas la référence à la décroissance dans votre commentaire. <BR/><BR/>Ensuite, venons en à la question du consensus des sociologues. Il me semble que vous confondez largement deux choses : d'une part, le constat scientifique que l'on peut faire, d'autre part l'action politique. Les sociologues s'accorderont, j'ose le croire, sur le constat que j'ai tenté de dresser : évolutions des conditions du travail, transformation des conflits, conséquence sur le travail et l'emploi. Ce sont là des résultats solides et bien argumenté. <BR/><BR/>Maintenant, savoir s'il est juste ou injuste de mettre en place un service minimum, c'est une autre affaire, que je n'ai d'ailleurs pas tenté de trancher ! Je me suis contenté de signaler que l'on oublie trop facilement d'autres problèmes importants - je ne pense pas que cette note puisse être prise comme un argumentaire contre le service minimum. Elle se veut plutôt une tentative pour (re)centrer le débat sur un thème trop facilement éclipser. Ce n'est pas aux sociologues de dire ce qui est juste ou injuste. Comme il y a des sociologues de droite et des sociologues de gauche, il n'y aura pas de consensus sur la question - pour la simple et bonne raison que les choix de société sont, justement, des <I>choix</I> et non des nécessités techniques. Il y a d'autres arguments pour et contre le service minium qui renvoient à la légitimité et à la critique sociale, non à la critique sociologique. <BR/><BR/>C'est la même chose pour les climatologues : il y a un consensus sur l'existence du réchauffement climatique et sur ces causes humaines. Mais le fait de vouloir lutter contre celui-ci n'est pas un résultat scientifique, c'est un choix moral et politique. Et comme dans les sciences sociales, les scientifiques sont souvent d'accord sur le constat, et pas d'accord sur les solutions. <BR/><BR/>@Adrien Zammit : plusieurs personnes m'ont fait la remarque du rôle des fonctionnaires dans cette histoire. Je pense en effet y revenir prochainement, le temps pour moi de me documenter un peu plus avant.<BR/><BR/>Par contre, je répète que mon propos dans cette note est de montrer que les conflits du travail dans le privé sont au moins autant un problème, si ce n'est plus, que les grèves dans le public. Et que ce problème est singulièrement peu traité par la sphère politique.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-1276937103290707952007-07-21T17:04:00.000+02:002007-07-21T17:04:00.000+02:00BonjourDans le débat sur le service minimum, ne fa...Bonjour<BR/><BR/>Dans le débat sur le service minimum, ne faut-il pas transposer ce qui se dit, (notamment a gauche), sur la... prochaine hausse de TVA ?<BR/><BR/><I>"Mesure très injuste: quasi indolore pour les privilégiés, elle frappe durement les faibles revenus..."</I> Une grève de transports publics, n'est-ce pas un peu pareil ?<BR/><BR/>Plus généralement, nous avons peut être un critère simple pour départager des avis contraires: celui de la réduction des <A>2 principaux facteurs de crise de notre société: inégalités sociales et gas-pillages...</A> <BR/><BR/>En quoi le service minimum contribuera-t-il a cette <I>"décroissance"</I>... si souhaitable ?<BR/> <BR/>Par ailleurs, avoir l'avis de "professionnels" est précieux: comment se situe <I>"votre communauté scientifique(*)"</I>... vis a vis de ces thèses (que je résume - surement de travers- par: <I>"Lutter contre l'injustice au travail serait plus efficace/légitime/démocratique que de limiter le droit de grève"</I>...)<BR/><BR/>En effet, lorsque dans une profession, (par exemple, <I>climatologue</I>), une large majorité partage le même avis... cela confère du poids a ce point de vue. (Par exemple: <I>"Il est certain que l'humanité modifie, de façon irréversible a l'échelle de quelques siècles, la composition chimique de l'atmosphère... Il est très improbable que cela soit sans conséquences sur le climat".</I> voir: <A>http://www.clubdesargonautes.org</A>)<BR/><BR/>Sur le service minimum, existe-t-il une vue majoritaire parmi les sociologues ?<BR/><BR/>R. Zaharia <A>http://tinyurl.com/2xbq2y</A><BR/><BR/>(*) Meme s'il ne s'agit pas de science... <I>"inhumaine"</I>, (comme disait Gerard Megie), celle ou des quasi certitudes sont possibles !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-38343501106586845242007-07-18T10:53:00.000+02:002007-07-18T10:53:00.000+02:00Parmi les commentaires de mes prédécesseurs, une q...Parmi les commentaires de mes prédécesseurs, une question me semble évidente. J'imagine qu'"Une heure de peine" y répondra dans un prochain billet.<BR/><BR/>Quand est-il des employés du service public? Vrais profiteurs ou parfaits bouc-émissaires?<BR/><BR/>Il y a là un sacré lieu commun. Et puis pour les syndicats, ce serait intéressant de voir l'état actuel du syndicalisme à une échelle internationale, des expériences ont sans doute étaient déjà mené dans des 'crises' semblables à la nôtre.<BR/><BR/>Mais sans vouloir être pessimiste, il semble bien que la casse du syndicalisme que Tatcher a si bien réussie en Angleterre soit un exemple pour notre gouvernement actuel.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-15952141928084485652007-07-18T10:24:00.000+02:002007-07-18T10:24:00.000+02:00@Anonyme 2 : Pour répondre brièvement à vos trois ...@Anonyme 2 : Pour répondre brièvement à vos trois remarques, dans l'ordre :<BR/><BR/>1/ Certes, les grèves sont inégalement réparties dans la population. Je pense que cela ne fait que renforcer mon propos : on oublie un peu trop vite que toute une partie de la population n'a pas la possibilité concrète, à cause du chômage et de la situation du marché du travail, d'exprimer correctement ses conflits. Il n'en reste pas moins que le nombre de grève en France est moins important que l'on veut souvent le faire croire. <BR/><BR/>2/Je ne suis pas sûr de bien comprendre la remarque, et j'aimerais bien que vous citiez une source confirmant cette idée. <BR/><BR/>3/ Je n'ai pas prétendu le contraire. J'ai pris cela comme prétexte pour m'attaquer à un lieu commun du débat public français. Le problème est justement qu'à trop se centrer sur la grève ou sur les fonctionnaires, on oublie totalement le fond du problème. D'autre part, certaines dispositions comme le vote à bulletin secret et la déclaration individuelle de grève 48h à l'avance, pourraient être étendu au secteur privé.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-22865302686289426912007-07-18T07:59:00.000+02:002007-07-18T07:59:00.000+02:00Première remarque que j'ai déjà faite à Acrimed : ...Première remarque que j'ai déjà faite à Acrimed : cette étude sur les jours de grève concerne l'ensemble des français.<BR/>Hors sur le site de la DARES, les grèves sont à 85 % le fait des fonctionnaires et assimilés (RATP,EDF,SNCF...)<BR/><BR/>Deuxième remarque : Toujours pour les grèves de fonctionnaires, le luttes de pouvoir et d'influence entre les syndicats ou avec le patronat prennent le pas sur le motif réel de la grève.<BR/><BR/>Dernière remarque : le service minimum ne concerne que des services de fonctionnaires.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-51507302018243906542007-07-17T23:38:00.000+02:002007-07-17T23:38:00.000+02:00je voudrais savoir si les personnes qui critiquent...je voudrais savoir si les personnes qui critiquent les syndicats ont déjà essayer de fédérer des salariés/employé au sein de leur entreprises ?<BR/><BR/>ceux-ci sont le reflet de la réorganisation/perte de lien que les individus choisissent/subissent dans notre société.<BR/><BR/>il faudrait aussi balayer devant notre porte avant de trouver des coupables.<BR/><BR/>le jugement n'apporte pas la solutionAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-25782189221854027352007-07-17T11:26:00.000+02:002007-07-17T11:26:00.000+02:00Les syndicats constituent en effet l'un des fonds ...Les syndicats constituent en effet l'un des fonds du problème. D'une part, leur faible représentativité les oblige à recourir systématiquement à la grève et à la manifestation pour montrer qu'il y a du monde derrière eux, ce qui en fait un facteur de durcissement des conflits. D'autre part, ils échouent pour l'instant à relayer tous les problèmes du monde du travail. <BR/><BR/>Le problème est dès lors : comment faire évoluer les syndicats ? On peut certes supprimer le monopole des quelques organisations reconnues. Mais est-ce suffisant ? Je dois dire que, là dessus, je n'ai pas vraiment de réponse. Mais je suis preneur !Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-70715920742901612392007-07-17T00:56:00.000+02:002007-07-17T00:56:00.000+02:00Oui, vraiment, bien intéressante lecture.J'aurais ...Oui, vraiment, bien intéressante lecture.<BR/>J'aurais bien aimé avoir les chiffres entre les grands groupes, le secteur publique et ce secteur tertiaire qui grandit encore et encore.<BR/>J'ai l'impression que les syndicats ne se lancent qu'avec l'assurance d'aller loin, et qu'ils ont abandonnés des pans entiers du monde du travail, mais peut-être n'est ce que le reflet de leurs faiblesses ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-53560323252419481792007-07-16T23:05:00.000+02:002007-07-16T23:05:00.000+02:00très intéressante lecture.j'attends avec impatienc...très intéressante lecture.<BR/>j'attends avec impatience que nous sortions :<BR/>1) de l'archaïsme aussi bien de nos syndicats actuels que de notre patronat actuel, l'un englué dans un système désuet et restreint à ses apparatchiks, l'autre ayant perdu toute décence, quitte à se tirer à terme une balle dans le pied.<BR/>2) d'une vision du monde patron/salarié largement dépassée : le sous-prolétariat est désormais autant externalisé, "free-lancé", "intérimairisé", voire "stagiairisé", que salarié, ce qui laisse un grand nombre de gens extrêmement précarisés et totalement exclus des formes classiques de solidarité face à l'adversité et au droit de grève.<BR/><BR/>onyx, parisAnonymousnoreply@blogger.com