tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post2592525727022273303..comments2024-03-01T09:48:08.099+01:00Comments on Une heure de peine...: A chacun son Français : De l'instrumentalisation du temps de travailUnknownnoreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-89498504434033991632014-04-23T05:33:17.463+02:002014-04-23T05:33:17.463+02:00Bonjour,
Merci pour votre article, et bravo pour ...Bonjour, <br />Merci pour votre article, et bravo pour votre thèse. ça donne envie de comparer les cultures anglo-saxonne et française! <br />Les français sont orientés vers le catholicisme alors que les anglo-saxons sont plus majoritairement de tradition protestante. Je me pose la question des rapport au travail que cela engendre.<br />Ce n'est pas la première fois que j'entends qu'en France on travaille avec un acharnement qu'aux Etats-Unis et en Angleterre (pour ne pas parler des autres pays limitrophes) on ne trouve pas au même degré.Pour ma part j'ai le sentiment qu'il existe des différences interindividuelles très importantes. Je trouve que vous avez bien fait de mettre l'accent sur les classes sociales, plus marquées en Angleterre. Au contraire si on prend le niveau plus restreint de l'entreprise et qu'on y observe les rapports entre les gens, il me semble que la hiérarchie est plus forte en France. J'entends ici par hiérarchie "obliger efficacement l'autre à travailler". Qu'en pensez-vous?<br /><br />Bonne continuation!!Patissettehttps://www.blogger.com/profile/17866739765991944411noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-92132097282361668902014-04-18T14:11:21.996+02:002014-04-18T14:11:21.996+02:00Je pense que, au-delà des simples effets de domina...Je pense que, au-delà des simples effets de domination culturelle anglo-saxonne sur les Français, il y a aussi des intérêts de positions et de classes à recourir à l'une ou l'autre des représentations. De ce point de vue, les discours de mes enquêtés ne peuvent se comprendre qu'en prenant en compte à la fois leurs positions et leurs trajectoires, à la fois géographique et sociale. <br /><br />(L'obligation du compte google, c'est parce que je me suis pris trop de troll et que je veux limiter les commentaires inutiles : les commentaires d'insultes ou ceux franchement idiots, même si je ne les valide pas, c'est fatiguant à lire...)Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-46533284020449788412014-04-18T12:01:48.809+02:002014-04-18T12:01:48.809+02:00Le coeur du sujet c'est effectivement l'et...Le coeur du sujet c'est effectivement l'ethnogénèse des "Français" et "Anglosaxons". Dans le sens où la production de discours d'essentialisation sur une autre ethnie ("les Français sont feignants"), sans que la preuve ne soit nécessaire (c'est un préjugé sur un peuple lointain donc sur lequel il est aisé d'exercer son imagination), permet de fabriquer sa propre ethnie. C'est, entre autre, en affirmant qu'ils sont différents des Français (souvent archétype repoussoir chez les Anglosaxons) que les Anglais & Etats-Uniens peuvent se construire une identité. Ce processus est banal et est exacerbé en temps de guerre (l'ennemi permet de se définir comme groupe identitaire). <br />Bref tous ces discours ne disent rien de la réalité des temps de travail ou de la productivité (le travailleur français a d'ailleurs une des meilleures productivités au monde), mais ça en dit beaucoup de l'identité des peuples et de leur rapport à l'autre. <br />Tout ceci se complexifie avec les effets-retours appliqués aux Français, car l'hégémonie (économique, voire sociale) du modèle anglosaxon pousse à reprendre à son compte leurs stéréotypes et discours essentialisants. C'est globalement sous cette influence que des médias et patrons français passent leur temps à affirmer que tout le peuple français est feignant, pessimiste, arriéré. C'est une simple intégration des stéréotypes dominants et exogènes, qu'on rencontre énormément en histoire coloniale par exemple (sans que je ne fasse de lien abusif entre les transferts culturels de l'époque coloniale et ceux d'aujourd'hui ; mais on est tout de même dans un certain rapport de force économique et social à l'échelle mondiale)<br /><br />(au fait pourquoi on peut plus poster sans passer par un compte google ? C'est dommage)Nausicaahttps://www.blogger.com/profile/15716309024621598200noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-7467826888363989792014-04-12T12:51:13.375+02:002014-04-12T12:51:13.375+02:00très vigilant sans "s" sur la modération...très vigilant sans "s" sur la modération ;-)<br /><br />Article très intéressant, puisque je pensais que les expats étaient souvent des workaholics qui allaient chercher leur liberté de travailler à l'étranger. <br />Etonnant aussi, parce que dans les médias mainstream, on nous rebat les oreilles avec des témoignages de français de l'étranger qui répètent à l'envi qu'on ne fout rien en France. <br />Il est vrai que ça ne va pas dans le sens de ta démonstration, mais pourtant, un point de vue quantativiste sur le travail (emploi) en France serait une pédagogie nécessaire. On a beau répéter tous les ans qu'on fait partie des pays qui travaillent le plus au sein de l'OCDE (en tout cas plus qu'USA, UK et Allemagne), on entend toujours le même refrain. Je me rappelle aussi avoir lu un calcul savant montrant que si l'on travaillait avec la même productivité que les anglais, ça créerait entre 3 et 5 millions d'emplois (en raison de notre surproductivité, donc). <br /><br />Ensuite, quand même, parce que la question se pose : quel est ce statut si particulier de la bière dans les pays anglo-saxons ? Pourquoi associer automatiquement le "non-emploi" à la bière ? Y aurait-il une politique symbolique derrière tout ça ?Lomighttps://www.blogger.com/profile/06298908821584051171noreply@blogger.com