tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post5571771570762097139..comments2024-03-01T09:48:08.099+01:00Comments on Une heure de peine...: Genrer le capitalismeUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-85434467563160502632015-03-15T15:47:59.802+01:002015-03-15T15:47:59.802+01:00Merci pour cet article ! Vraiment.
Par contre je m...Merci pour cet article ! Vraiment.<br />Par contre je me questionne sur le lien Féminités-Capitalisme. Par rapport à la question de départ : qu'est ce qui fait adhérer les femmes au capitalisme ? est-ce la même grille de lecture ?<br />Parce que si le capitalisme produit des rôles féminins qui le nourissent, okay,. Mais on ne peut pas vraiment dire que les formes de socialisation à la féminité permettent de mieux s'intégrer dans un environnement capitaliste (à l'inverse des hommes apriori).Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/18431106980558060695noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-15486451624027825012014-08-26T11:36:00.325+02:002014-08-26T11:36:00.325+02:00Merci pour le commentaire. En fait, la conclusion ...Merci pour le commentaire. En fait, la conclusion de l'article n'est pas que c'est en mettant fin au sexisme et au patriarcat que l'on mettra fin, du même coup, au capitalisme. Il s'agit plutôt de dire que la réflexion féministe (et partant de là, la lutte qui en découle) sont des espaces qui ouvrent à une critique du capitalisme, et peut-être à une critique plus efficace que d'autres approches. Je donne un exemple : certaines analyses féministes mettent l'accent sur la façon dont les modèles économiques, aussi bien orthodoxes qu'hétérodoxes (et y compris marxistes), supposent l'existence d'un stock illimité de travail "de reproduction" (non seulement la reproduction biologique, mais aussi le soin aux personnes, la sécurité affective, etc.). Cela ouvre la possibilité de repenser les relations et les activités économiques, en prenant compte, par exemple, que le "care" est bien un travail, qu'il y a des rapports d'exploitation au-delà de la seule activité productive, que les rapports de classes (et donc les alliances de classes) sont plus complexes, que l'on peut questionner la division arbitraire entre l'économique et le "non-économique", etc. Le champ de la réflexion est très large, et les directions à prendre sont diverses. Mais c'est l'existence de ce champ comme critique du capitalisme que je voulais mettre en avant. Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-41228113753130239582014-08-26T11:17:11.721+02:002014-08-26T11:17:11.721+02:00Bonjour Denis et merci pour la grande qualité de t...Bonjour Denis et merci pour la grande qualité de ton blog.<br /><br />Je souscris à la majeur partie de ces arguments, mais certains points me laissent pensifs et font que je n'arrive pas à adhérer pleinement à la conclusion de cette article.<br /><br />Le Capitalisme, étant le fruit de notre société, a intégré les différents travers de cette dernière (racisme, sexisme, homophobie, etc.). Comme tu le fais remarquer Denis, cette analyse du lien Capitalisme - Masculinité pourrait également menée avec le Racisme. J'irais même plus loin en affirmant que le Capitalisme s'est franchement nourri du racisme (un peu moins aujourd'hui) comme il coutinue de se nourrir franchement du sexisme actuellement. Pour autant il serait absurde de considérer que le Capitalisme disparaîtra avec le racisme. Je pense que le Capitalisme s'adaptera à cette nouvelle société non-raciste, c'est tout. Et de la même manière, la fin de notre masculinité sexiste n'entraînera pas la fin du Capitalisme. En fait il existe même des féministes capitalistes si j'ai bien compris, c'est-à-dire que rejette et lutte contre la part sexiste-masculiniste actuelle du Capitalisme, mais soutiennent le fond du discours de ce dernier.<br /><br />FabienAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/15497584655069814791noreply@blogger.com