tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post1234027195702986382..comments2024-03-01T09:48:08.099+01:00Comments on Une heure de peine...: Entre les murs (2) : Quelle crise de l'école ?Unknownnoreply@blogger.comBlogger6125tag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-42451819181354939952008-11-13T17:22:00.000+01:002008-11-13T17:22:00.000+01:00Bonjour un autre texte de Pierre Bourdieu sur la q...Bonjour un autre texte de Pierre Bourdieu sur la question du racisme sous jacent à la question du port du foulard à l'école<BR/>http://lmsi.net/spip.php?article114Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-31150621836302461572008-11-13T16:56:00.000+01:002008-11-13T16:56:00.000+01:00Bonjour, et merci de vos réponses Je suis d'accord...Bonjour, et merci de vos réponses Je suis d'accord avec vous lorsque vous affirmé que "bien d'autres choses jouent" et à mon sens cette loi de 2004 fait aussi parti de ces choses. Je persiste à dire que la loi de 2004 est une loi raciste je vous invite donc à lire cet article de Pierre Tévanian qui remet en cause les propos tenu par le ministre des écoles de 2003. Un ministre avec lequel votre blog n'a pas toujours été tendre. http://lmsi.net/spip.php?article173Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-26729984051960635372008-11-13T16:52:00.000+01:002008-11-13T16:52:00.000+01:00Bonjour, et merci de vos réponses Je suis d'accord...Bonjour, et merci de vos réponses Je suis d'accord avec vous lorsque vous affirmé que "bien d'autres choses jouent" et à mon sens cette loi de 2004 fait aussi parti de ces choses. je persiste à dire que la loi de 2004 est une loi raciste je vous invite donc à lire cet article de Pierre Tévanian qui remet en cause les propos tenu par le ministre des écoles de 2003. Un ministre avec lequel votre blog n'a pas toujours été tendre. http://lmsi.net/spip.php?article173Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-81992500174473363852008-11-13T13:30:00.000+01:002008-11-13T13:30:00.000+01:00@ Bidganza : "loi raciste", je pense que le terme ...@ Bidganza : "loi raciste", je pense que le terme est fort. Cette loi relève d'un débat fort complexe, et, si je suis personnellement sceptique par rapport à elle, je n'utiliserais pas cette expression. Pour le reste, je crois qu'il est nécessaire de souligner que l'éducation procède de toute façon à une acculturation : celle-ci est tout à fait normale. Par rapport aux musulmans, je pense que les articulations entre la religion et l'école sont forts complexes, et je ne suis même pas sûr que le manque de légitimité de l'école soit à relier à cette question. Bien d'autres choses jouent, de façon bien plus puissantes de la religion.Denis Colombihttps://www.blogger.com/profile/16309032409077414330noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-5030781162445199182008-11-13T13:07:00.000+01:002008-11-13T13:07:00.000+01:00Bonjour, encore bravo pour vos analyses et notamme...Bonjour, encore bravo pour vos analyses et notamment celles de ce film que je ne suis pas encore allé voir. J'ai profité de cette seconde partie for intéressante pour relire la première d'ou je tire cette citation: "face à un élève que l'on ne parvient pas à acculturer suffisamment aux normes scolaires, (...) la seule solution qui reste à l'institution est de le « mettre dehors »". Afin d'illustrer ce propos vous parlez ensuite de l'Etat qui arrête les étrangers en situation irrégulière aux portes des établissements scolaires. Il me semble que vous oubliez l'exemple récent le plus emblématique de cette violence symbolique, d'on apparemment le film ne parle pas non plus, à savoir la loi raciste de 2004 contre le port du voile à l'école. Je crois que ce genre de loi, qui ne s'applique concrètement qu'à une partie non négligeable de la population (les musulmans), à qui l'on demande explicitement de s'acculturer en leur signifiant bien qu'aucune place ne leur sera faite, participe à ce manque de légitimité de l'école pour cette population. Voila et encore merci pour vos analyses.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-17346897.post-46137937134441410052008-11-11T14:21:00.000+01:002008-11-11T14:21:00.000+01:00C'est toujours un plaisir intellectuel de te lire....C'est toujours un plaisir intellectuel de te lire...<BR/>(bon je ne vais répéter toujours ce que j'ai déjà écrit ^^)<BR/><BR/>Je n'ai pas vu le film (je sais, c'est mal, mais j'ai trop de boulot), je suis en accord avec tes analyses et les références citées (j'aurais juste rajouté François de Singly et ses différentes facettes de l'individualisme).<BR/><BR/><BR/>Quelques remarques<BR/><BR/>- interview de Marcel Gauchet dans le monde de l'éducation de ce mois-ci: <BR/>"la demande des parents est contradictoire. Ils ne récusent pas l'école, ils la souhaitent même dès l'âge de 2 ans. Leur demande de socialisation est très forte. Mais ils récusent la manière dont l'école le fait. Mon enfant est singulier et votre institution ne le comprend pas, disent-ils en substance, car elle fonctionne sur la base de règles impersonnelles, parce que valables pour tous. A cela, il convient d'ajouter un fait historique majeur: ce sont les familles populaires autrefois plus autoritaires que les familles bourgeoises qui peinent le plus à inculquer les règles sociales à leurs enfants."<BR/><BR/>Cette question des normes / valeurs est vraiment centrale. <BR/><BR/>Comment élaborer un cadre dans lequel le collectif peut fonctionner tout en permettant l'expressivité individuelle" ? <BR/><BR/>J'ai parfois l'impression que l'on continue à faire un peu trop de "fordisme" (forte discipline avec de multiples injonctions,cours standardisés, des contenus plaqués sans prendre en compte la demande ^^). <BR/>Tu racontes bien comment, à travers quelques scènes, ce qui est en jeu dans la relation avec les adultes et l'institution. C'est le triangle entre institution, règles/valeurs et individu.<BR/>Il ne s'agit pas de faire des cours particuliers à chacun (ou de mettre en place des règles uniquement pour un individu). <BR/><BR/>L'institution doit "lâcher un peu la bride" aux individus (en les reconnaissant davantage), elle n'en aura pas moins d'autorité, et le collectif ne sera pas non plus en miettes (François De Singly l'a bien montré, à travers l'évolution de la famille) que le processus d'individuation n'a pas conduit au chaos que certains craignaient (encore récemment avec le PACS accusé de briser la famille)<BR/><BR/><BR/>- autre élément de réflexion sur la crise de l'institution scolaire: François Dubet comme Marcel Gauchet l'interpréte comme la disparition du consensus collectif et institutionnel sur ce que l'on doit enseigner et comment le faire (voir les débats sur l'actuelle réforme des lycées et dans notre discipline). Ce flou produit des effets désastreux sur les familles et les élèves (cf "A quoi ça sert ?" ou "cela dépend des profs" en parlant des notes, du choix des chapitres ou des auteurs). La question du sens des savoirs scolaires doit être relégitimer, non pas pour faire un programme unique ou répondre encore une fois aux désirs des élèves.<BR/>Nous essayons, en classe, de redonner du sens, d'individualiser, de diversifier autant que possible, de traiter des aspects qui concernent les jeunes (jeux vidéo, web) non pas pour rentrer et être accepté dans leur univers culturel, mais pour y introduire des outils, mécanismes qui leur permettront d'un peu mieux se saisir de la complexité du réel.<BR/><BR/>conclusion: j'ai deux choses à faire:<BR/>1/ trouver un moment pour aller voir ce film en repensant à tes deux articles...<BR/>2/ acheter "Conditions de l'éducation", Stock 2008 de Marcel Gauchet, Marie Claude Blais et Dominique Ottavi (en même temps, je dois finir le "Faits d'école" de Dubet ^^)<BR/><BR/>Cordialementchristophe foraisonhttps://www.blogger.com/profile/14703594056265928578noreply@blogger.com